Comment sauver la planète sans se désabonner de Netflix

23 avril 2020 - Curium

Quand on parle d’empreinte écologique, on pense plus spontanément au transport et au pétrole qu’à nos habitudes numériques. Et pourtant… plus on visionne de vidéos sur Internet, plus on pollue.

Video player app or home cinema concept. Laptop and rows of cinema seats, 3d illustration

Plusieurs études ont soulevé la question des émissions polluantes associées à la vidéo en ligne. Ça se comprend : les vidéos constituent le contenu le plus demandé sur Internet. Après YouTube, Netflix, et les autres, les réseaux sociaux se sont aussi mis de la partie. Ce qui fait qu’en 2020, quelque part entre Disney+, TikTok et Twitch, il se publie plus de 500 heures de vidéo chaque minute de la journée. C’est énorme !

Bien sûr, les internautes partout sur le globe se précipitent pour visionner ces vidéos. On estime que la vidéo accapare environ 40 % de la bande passante d’Internet dans le monde. Ça pèse très lourd sur les serveurs et les réseaux informatiques, qui ont besoin d’une énergie folle pour soutenir le tout.

La société chinoise Huawei, qui fabrique de l’équipement pour ces réseaux, prédit qu’il faudra plus de 651 térawatts-heures pour alimenter tout ça cette année. Et c’était avant que le coronavirus nous confine… devant nos écrans.

En clair, une grande maison, au Québec, consomme en moyenne 35 mégawatts-heures d’électricité en un an. Les besoins en énergie d’Internet équivalent ainsi à 18,6 millions de maisons québécoises. À 40 % de cette somme, la vidéo en ligne a besoin d’autant d’électricité que sept millions de maisons pour exister !

D’après vous, quel est le niveau de gaz polluants généré par la consommation énergétique de sept millions de maisons ?

L’été dernier, l’organisme français Shift Project a fait le calcul. Son total : la vidéo en ligne émet annuellement 300 millions de tonnes de CO2 .

Dans un rapport publié en 2018, l’association estime qu’une heure de Netflix nécessite autant d’énergie qu’un parcours de 30 kilomètres en voiture électrique. La tendance n’allant pas en diminuant, Shift Project prédit que ces émissions augmenteront, elles aussi, de 9 % par année.

Bref, si on veut réduire son empreinte écologique, visionner moins de vidéo en ligne est un début de solution. Mais pas besoin de fermer son compte Twitch pour autant…

Texte : Alain McKenna

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5 réponses à “Comment sauver la planète sans se désabonner de Netflix”

  1. Anonyme dit:

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  2. Anonyme dit:

    Article très intéressant qui m’a bien informé. Cependant, je crois fort que n’importe qui puisse convaincre les gens d’arrêter de regarder des vidéos.